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INSTANCES ELUES & RESOLUTION, LORS DU XXXIIème CONGRES DEPARTEMENTAL FORCE OUVRIERE ISERE

Dernière mise à jour : 8 nov. 2023



COMMISSION EXECUTIVE UDFO 38 | 35 membres

​Le Bureau

​La Commission de Contrôle

- Claude Ageron (SNUDI)

- Philippe beaufort (SPASEEN)

- Emilie Beraud (GHM GRENOBLE)

- Salima Bouchalta (SPASEEN)

- Thierry Carron (GHM GRENOBLE)

- André Charros (SERVICES PUBLICS FONTAINE)

- Michel Chetcuti (SERVICES PUBLICS GRENOBLE)

- Mélinda Cruiziat (CAF ISERE)

- Patricia De Concini (CIMENT VICAT)

- Franca De Luca (ALFA LAVAL VICARB)

- Romain Edwige-Bouboune (COM POSTE)

- Stéphane Guyot (MAYOLI SANTE)

- Régis Héraud (SNFOLC)

- Christophe Larrivaz (MAIN SECURITE)

- Fernando Martins (SEMITAG)

- Thierry Mathon (LCL)

- David Ogier (CARS BERTHELET)

- David Oriol (CALOR GROUPE SEB PONTEVEQUE)

- Pierre Pernot (SOITEC)

- Alain Piat (SNETAA)

- Salvatore Réale (METALLURGIE ISOLES)

- Cécile Rosselli (CHU GRENOBLE)

- Isabelle Roux (SCHNEIDER ELECTRIC GRENOBLE)

- Virginie Sachs (SNFOLC)

- Frédéric Saulo (PREFECTURE ISERE)

- Patricia Soldano (GHM GRENOBLE)

- Kemal Sozeri (VALEO IDA)

- Martine Thébault Jarry (SNUDI)

- Philippe Valluit (CH VIENNE)

- Cyrille Venet (SNMH38)

- Carole Verdier (CH BOURGOIN)

- Hélène Wagner (CHU GRENOBLE)

- Sofyane Zayani (CARREFOUR PROXIMITE France)


- Philippe Beaufort, Secrétaire Général

- Carole Verdier, Secrétaire Adjoint

- Thierry Carron, Secrétaire Adjoint

- Mélinda Cruiziat, Trésorière

- Salvatore Réale, Trésorier Adjoint

- Claude Ageron, Membre du Bureau

- Sofyane Zayani, Membre du Bureau



- Zakaria Amran (CAF ISERE) - Najilla Bendali (SPASEEN) - François Marsol (SNTA CASINO) - Philippe Lopez (COM POSTE 38) - Virginie Sudre (RHENUS LOGISTICS)


CE & CCC 17 JUIN 2022-3
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Résolution du XXXII ème CONGRES DE L'UNION DEPARTEMENTALE DES SYNDICATS


CGT -FORCE OUVRIERE DE L’ISERE – 17 juin 2022


Réuni à Grenoble le 17 juin 2022, le XXXIIème congrès de l’Union Départementale des syndicats de la CGT-FORCE OUVRIERE de l’Isère réaffirme son attachement aux principes énoncés par la Charte d’Amiens de 1906 pour la défense quotidienne des intérêts collectifs et particuliers de la classe ouvrière, préparatoire à l’émancipation intégrale de la classe ouvrière par l’expropriation capitaliste.


Face au déchainement des attaques du gouvernement contre le salariat, le congrès réaffirme la nécessité de l’action revendicative et de l’indépendance vis-à-vis des partis politiques, de l’État, du patronat et des gouvernements quels qu’ils soient. Comme lors des élections passées, aucune consigne de vote ne sera donnée à l’occasion des échéances électorales.


Depuis des décennies, les gouvernements et le patronat multiplient les tentatives pour associer les organisations syndicales à la mise en œuvre des mesures conduisant à réduire le coût du travail et à liquider les conquêtes sociales et les libertés. Avec les gouvernements Macron, un palier supplémentaire dans cette voie a été franchi.


L’heure est donc à la résistance, à l’action revendicative et à la reconquête des droits.

Concernant la situation internationale et la guerre en Ukraine, le congrès fait sienne la déclaration de la CE de l’UD


FO 38 du 1 er mai et se prononce : pour le retrait des troupes russes de Poutine ; pour l’arrêt de toutes les opérations militaires d’où qu’elles viennent ; pour le refus de toute Union sacrée avec le gouvernement français.


Le Congrès fait sienne les résolutions du congrès confédéral de Rouen qui s’est déroulé du 31 mai au 3 juin 2022.


Défense des libertés individuelles et collectives : sans liberté, pas de syndicat libre !


Le Congrès réaffirme son opposition à la loi « sécurité globale » et aux décrets sur le fichage car ils portent atteinte aux libertés et en particulier à la liberté de manifester et à l’action revendicative ; ils constituent une dérive inquiétante pour la démocratie.


Le Congrès condamne également les mesures de restrictions des libertés déployées au nom de «l’état d’urgence sanitaire ».


Le « pass sanitaire » constitue une grave atteinte au Code du travail et au Statut de la Fonction Publique. Le Congrès revendique le retrait définitif de ces lois et décrets, et la réintégration immédiate de tous les salariés « suspendus ».


Salaires et garanties collectives


Alors que la hausse des prix se poursuit (5,4% annoncé pour juin) entraînant une perte considérable du pouvoir d’achat, alors que dans le même temps les milliardaires français se sont encore enrichis (+ 236 milliards d’Euros en un an !), le Congrès estime que l’urgence est à l’augmentation générale des salaires, du point d’indice dans la fonction publique, des traitements, des pensions, des retraites et des minima sociaux. Il dénonce la pseudo compensation de hausse de l’inflation par le biais d’une indemnité de 100 euros (prime Inflation), le gel du point d’indice des fonctionnaires (perte de 23 % depuis 2000) et exige comme premières mesures l’augmentation des salaires et pensions de l’ordre de 10 %. Par ailleurs, dans un contexte d’explosion des prix du carburant, le Congrès revendique le blocage des prix à 1€50 le litre maximum.


Le Congrès revendique la pratique contractuelle, à partir du moment où celle-ci permet l’amélioration des conditions d’existence des salariés. Dans ce cadre et grâce à leur détermination, malgré la volonté du patronat et des pouvoirs publics de poursuivre la recherche généralisée de baisse du coût du travail,

des syndicats FO ont obtenu dans le département des avancées substantielles, notamment sur le plan des salaires, dans le secteur privé (métallurgie et commerce notamment) mais également dans l’Hospitalière où la mobilisation a conduit à l’alignement des 183 € net mensuels pour les médico-sociaux.


Le Congrès exige que tous les salariés travaillant dans le secteur du social et du médico-social encore exclus bénéficient immédiatement des 183 euros pour tous avec effet rétroactif.


Le Congrès s’oppose aux velléités des employeurs de profiter des renégociations des conventions collectives pour abaisser le niveau des garanties, notamment par la refonte des classifications, déconnectées des qualifications et des diplômes.


Le Congrès revendique l’abrogation de l’ensemble des dispositifs légaux (lois Macron et Rebsamen d’août 2015, loi « Travail » et ordonnances « Macron ») qui constituent une attaque tous azimuts contre les garanties collectives des salariés et la libre négociation.


Retraites


Le Congrès de l’UD FO Isère s’inscrit dans la résolution générale du dernier congrès

confédéral : « …… le Congrès considère que le blocage de ce processus constituera une avancée pour revenir à la retraite à 60 ans à taux plein et dans la perspective du retour 37,5 ans de cotisations, en créant le rapport de force nécessaire quand les conditions seront réunies.


De plus dans le cadre des métiers pénibles, le Congrès revendique un système de départ anticipé afin de réduire le nombre d’annuités pour bénéficier d’une retraite à taux plein.


Le Congrès réclame l’amélioration de l’accès à la retraite anticipée notamment en réintroduisant le critère de la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) supprimé pour les périodes postérieures à 2016, et demande la diminution de la durée de cotisation exigée.


Le Congrès demande la bonification des droits à la retraite pour chaque année travaillée en situation de handicap et la mise en place d’une retraite progressive anticipée dès 55 ans.


Le Congrès affirme que si le gouvernement maintient son projet de réforme de retraite avec un nouveau recul de l’âge de départ, l’allongement de la durée de cotisations et la remise en cause des régimes existants, alors la préparation de la grève, dans l’unité la plus large possible, sera à l’ordre du jour pour le retrait de ce projet funeste. »


Emmanuel Macron, président réélu annonce vouloir lancer une nouvelle réforme pour supprimer les régimes spéciaux et augmenter l’âge de départ à la retraite à 65 ans.


A ce titre, le Congrès revendique le maintien du régime général et des régimes particuliers, ainsi que celui du Code des pensions civiles et militaires.


Le Congrès se félicite que la grève initiée le 5 décembre 2019 ait permis de bloquer la mère des « réformes » du président de la République visant à mettre en place un régime unique et un système intégral par points.


Le congrès considère qu’il est nécessaire de préparer comme à l’automne 2019 les conditions d’une riposte interprofessionnelle par la grève pour faire échec à une telle offensive, pour la défense de tous les régimes de retraite, le régime général, les régimes spéciaux, le Code des Pensions, la CNRACL.


Le Congrès rappelle qu'en vingt ans de « réformes » des retraites, la durée d'activité nécessaire à l'obtention d';une retraite complète a augmenté de près de 15 %, passant de 37,5 à 43 annuités à partir de la génération 1973, ce qui justifie que le Congrès revendique l’abrogation de toutes ces lois régressives.


Sécurité sociale


Le congrès de l’UD FO Isère fait sienne la résolution « Protection sociale » du congrès confédéral de Rouen qui rappelle notre « attachement indéfectible aux principes fondateurs de la Sécurité sociale, issus de l’article 1er de l’ordonnance du 4 et du 19 octobre 1945, inspirée par le programme de Sécurité sociale rédigé par Georges Buisson, père fondateur de la Sécurité sociale et repris par le

Conseil National de la Résistance ».


Attaché à ces principes, le Congrès s’oppose au projet de « Grande Sécu » qui marquerait un pas de plus vers une destruction de la Sécurité sociale. Il s’oppose à toute fusion des organismes de sécurité sociale (CAF, CPAM) ainsi qu’aux suppressions de personnels, afin de maintenir le service public

rendu aux assurés, aux allocataires et aux pensionnés.


Le Congrès s’oppose aussi à tout transfert de charges de l’assurance maladie vers les organismes complémentaires, car celui-ci se traduit par une remise en cause de la solidarité entre tous les salariés et une hausse des coûts pour les assurés sociaux, réduisant l’accès aux soins pour tous.


Le Congrès condamne toutes les mesures d’exonération de cotisations sociales décidées par les gouvernements successifs, ainsi que toute étatisation du financement de la Sécurité sociale.


Assurance chômage


Le Congrès affirme à nouveau son attachement indéfectible au paritarisme et à la liberté de négocier.


La réforme de l’assurance chômage entrée en vigueur le 1er octobre 2021 touche une fois de plus les plus démunis. Plus d’un million d’entre eux dans le pays vont perdre en moyenne 17 % de leur allocation!


Le Congrès en revendique l’abrogation.


Services publics


Le Congrès s’oppose à tous les plans d'austérité mis en œuvre par les gouvernements successifs dans le cadre des traités et des directives de l'Union Européenne. A travers la remise en cause du service public, c’est la République elle-même qui est atteinte. L’épidémie a mis en lumière les conséquences des politiques successives conduisant à supprimer des dizaines de milliers de lits à l’hôpital (17600 sous la présidence de Macron 1).


Le Congrès revendique l’arrêt des suppressions de postes (et restructurations de services) à l’Hôpital, comme dans toute la Fonction publique (Education nationale, Etat territoriale, DGFIP...), et la création de tous les moyens nécessaires en

postes statutaires et en fonctionnaires.


Le Congrès s’oppose au processus d’ouverture à la concurrence des services publics (SNCF, industries électriques et gazières, La Poste, service des eaux, …) qui engendre des fermetures de sites, une perte de proximité pour la population et l’augmentation des tarifs.


Le congrès de l’ UD FO 38 revendique le retour au service public de l’Énergie la renationalisation d’EDF GDF. Le Congrès revendique l’abrogation de la loi sur la Transformation de la Fonction publique, promulguée en 2019, qui a pour conséquence le démantèlement du Statut de la Fonction publique,

le recours massif aux contractuels et la liquidation des services publics et leur privatisation.


Le Congrès réaffirme son attachement au statut général de la Fonction publique, garant de l’indépendance des fonctionnaires, contre toute forme d’individualisation des carrières et des rémunérations. Attaché au droit à la santé, le Congrès exige l’arrêt des fermetures de lits, l’ouverture des services et recrutement des personnels nécessaires à l’hôpital public et dans les établissements de santé à but non lucratif.


Le congrès soutient toutes les initiatives et personnels de santé qui se sont

battus et/ou se battent contre toutes ces mesures et pour l’amélioration de leurs conditions de travail, comme par exemples les ambulanciers du CHU Grenoble Alpes, les agents de sécurité du Centre hospitalier de Bourgoin-Jallieu, les personnels des urgences…


Le congrès salue en particulier le télégramme adressé le 16 juin au Président de la République (jointen annexe) signé par trois syndicalistes médecins dont le SNMH-FO, ainsi que l’initiative de la fédération FO SPS (services publics et de santé) en direction des fédérations santé CGT et SUD pour l’unité.


Attaché à l’École laïque et républicaine fondée sur la transmission des connaissances, le Congrès exige la création de tous les postes nécessaires d’enseignants, d’accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) et d’assistants d’éducation sous statut de fonctionnaire avec un « vrai » salaire.


Le Congrès exige l’arrêt des fermetures de classes, de postes, des baisses de

moyens. Le congrès exige le remplacement de tous les personnels absents.

Le Congrès condamne toutes les mesures qui, dans l'Éducation nationale, conduisent à l’augmentation des effectifs dans les classes à la remise en cause du droit, de la laïcité, à la territorialisation, sous couvert des « rythmes scolaires » ou de la régionalisation/destruction de la formation professionnelle initiale.


Le Congrès revendique le retour à des épreuves terminales anonymes et nationales du baccalauréat et l’abandon de Parcoursup.


Le congrès condamne tout redécoupage, changement du paysage et des structures de la Fonction publique territoriale.


Conclusion


Le Congrès soutient tous les salariés qui aujourd’hui se battent pour défendre leurs emplois, augmenter leurs salaires, améliorer leurs conditions de travail, défendre leurs statuts et leurs conventions collectives.


Le congrès avec la Confédération FO ne s’engagera dans aucune politique

d’accompagnement, de co-législation, ou même d’union nationale sous aucun prétexte, pas même la guerre.


Fidèle à sa pratique réformiste et exigeante, le congrès préconise de privilégier la négociation et d’engager l’action et la mobilisation lorsque cela est nécessaire.


Le XXXIIème congrès de l’Union Départementale des syndicats de la CGT-FORCE OUVRIERE de l’Isère mesure l’ampleur inédite et la cohérence des attaques menées contre les conquêtes sociales arrachées par la classe ouvrière depuis le début du XXème siècle, (Code du travail, conventions collectives et principe de faveur, Sécurité sociale, Services publics, Statut général et Statuts particuliers de la Fonction publique…).


Sans sous-estimer les difficultés consécutives à plusieurs décennies de politiques de désindustrialisation et de régressions sociales, le Congrès estime que le

rapport de force se situe nécessairement sur le terrain économique.


Le Congrès constate que les manifestations d’un jour et les grèves saute-mouton ne suffisent pas à bloquer la mécanique dévastatrice actuellement à l’œuvre. De fait, la logique d'ensemble de la politique gouvernementale pose la question d’une riposte interprofessionnelle.


Dans l’optique de préparer les conditions de ce rapport de force favorable aux salariés, le Congrès appelle sans attendre à intensifier la syndicalisation au sein de la CGT-Force Ouvrière et à développer partout ses implantations syndicales et unions locales.


Ce sont les objectifs prioritaires et impératifs pour assurer l’avenir de notre organisation syndicale et du syndicalisme revendicatif, libre et indépendant que nous représentons. Le Congrès appelle tous les syndicats, adhérents et militants à s’engager dans les actions de développement de l’union départementale, afin de promouvoir auprès de toutes les catégories de travailleurs, femmes, hommes,

jeunes, cadres, demandeurs d’emploi, précaires et retraités, le rôle essentiel du syndicat et la nécessité d’y adhérer.


Le congrès invite tous ses syndicats, ses adhérents et ses militants à se

mobiliser afin de faire échec à la « nouvelle » réforme des retraites, et à voter et faire voter massivement FO dans la Fonction publique du 1 er au 8 décembre 2022, ainsi que dans toutes les élections professionnelles dans les entreprises privées.


Libres et indépendants pour la justice sociale !


Grenoble le 17 juin 2022

(Résolution adoptée à l’unanimité moins une abstention)


Résolution XXXII e congrès UD FO 38_17 juin adoptée unanimité_
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FO38


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