
A l’heure où j’écris cet éditorial, je ne peux commencer que par vous apporter les vœux du bureau de l’Union Départementale FO de l’Isère : la santé, pour vous et vos proches, mais également des victoires. Nous en avons besoin.
Le nouveau gouvernement, avec à sa tête François BAYROU, nous explique être à la tâche pour régler les problèmes des français. Et dans sa déclaration de politique générale le 14 janvier 2025, le premier ministre fait tout le contraire.
Il n’entend pas la majorité des salariés qui ne veulent pas de la réforme des retraites.
Il n’entend pas les salariés qui revendiquent de réelles augmentations de salaires. Il n’entend pas les salariés des entreprises touchés par des plans de licenciements quo se multiplient.
Il n’entend pas les agents de la Fonction publique qui revendiquent l’augmentation de la valeur du point d’indice et la reconnaissance des missions exercées.
Ce gouvernement, tout comme le président de la république ne voient rien, et n’entendent rien !
Ils poursuivent leurs politiques d’austérité destructrices en terme de condition de travail et d’emploi.
Ce gouvernement s’inscrit donc dans la lignée des précédents : pas touche aux grandes entreprises qui doivent être préservées des augmentations d’impôts et cotisations.
Par ailleurs, sur la question des retraites, il renvoie la discussion aux partenaires sociaux qui se réuniront en « conclave » pendant 3 mois pour identifier les pistes d’amélioration.
Et sans accord, le ,premier ministre appliquera la réforme telle quelle. Quelle honte ! Quelle honte alors même que le gouvernement d’Elisabeth BORNE avait fait passer cette réforme à grand coup de 49-3, contre l’avais majoritaire des salariés, et l’ensemble des organisations syndicales de salariés.
Les organisations syndicales porteraient donc la responsabilité de cette réforme.
Pour l’Union Départementale FO de l’Isère, la réponse est très claire : non à cette réforme et abrogation.
Nous ne changerons pas d’un pouce. FO doit garder son cap.
Côté santé, services publics, rien de clair et concret.
Et nous n’avons pas notre place dans ce simulacre de dialogue social et ce
« conclave ».
La position de notre organisation syndicale doit être précise :
oui à la négociation, mais non à des aménagements des lois et réformes destructrices pour les salariés et les emplois.
Tout comme ce n’est pas notre rôle de faire en sorte qu’il y est « union sacrée » pour l’intérêt général.
Le rôle de notre organisation syndicale est de défendre dans toutes les situations et circonstances les revendications des salariés. C’est le mandat que nous confient nos adhérents.
Philippe BEAUFORT
15 janvier 2025

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