En février, pendant deux semaines, les agriculteurs se sont mobilisés, ont bloqué les autoroutes et ils ont fait trembler le gouvernement.
Ils se sont organisés localement. C’est à ce niveau-là, par en bas, qu’ils ont décidé de se bagarrer. Avec ou sans leurs organisations syndicales représentatives.
Et ils ont réussi à les contraindre à les suivre.
Ils manifestaient pour pouvoir vivre de leur travail. Ils ont posé leurs revendications. Et pendant que leurs organisations syndicales discutaient avec le gouvernement,
c’est assis sur une botte de paille, totalement mis en scène, que le Premier ministre a égrené ses propositions.
Mais rien sur la mise en place de prix planchers qui garantiraient la vente de leurs productions au juste prix, un prix rémunérateur.
Depuis, partout en Europe, la colère monte de nouveau et les manifestations ressurgissent.
Nous le savons, le gouvernement français n’a pas comme objectif de sortir les salariés d’une précarité grandissante, au contraire.
Il poursuit avec fracas les mêmes politiques menées par les gouvernements précédents. Avec comme seul objectif : faire accepter par tous les moyens la politique de rigueur, de destruction des droits et garanties collectives et de notre protection sociale.
Même langage guerrier partout, pour tout, un langage voulu par le Président de la
république.
Rien sur les salaires. Mais des annonces d’une nouvelle attaque contre les chômeurs, contre notre Sécurité sociale, contre le Code du travail avec une nouvelle loi Travail… Attaque contre le droit de grève.
Annonce d’un nouveau plan d’austérité, cette année de 10 milliards, 20 milliards l’année prochaine. Et pendant ce temps, le gouvernement octroie 413 milliards à la Défense d’ici 2030. Pour armer les états en guerre ou pour assassiner des populations comme à Gaza.
Pain, Paix, Liberté :
le combat pour le cessez-le-feu, en Palestine, en Ukraine et partout là
où il y a des guerres, c’est le combat pour la liberté de toutes et tous. « L’union des
travailleurs fera la paix du monde ».
Notre seule arme pour résister, c’est l’organisation solidaire et interprofessionnelle, base du rapport de force pour défendre nos revendications et nos droits. Plus que jamais, développons-nous, faisons adhérer partout pour pouvoir peser encore plus.
Grenoble,
le 28 mars 2024
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