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🔴Assurance chômage : les ponctions de l’État mettent à nouveau les comptes dans le rouge | INFO Militante

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    FO38
  • il y a 7 jours
  • 2 min de lecture
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Après des comptes quasiment à l’équilibre (- 100 millions d’euros) en 2025, le déficit de l’Assurance chômage atteindrait 1,3 milliard d’euros l’an prochain, selon l’Unédic, qui a actualisé, le 22 octobre, ses prévisions financières à l’horizon 2027. En cause notamment, les ponctions opérées par l’État sur les recettes du régime, sous forme de moindres compensations d’exonérations, à hauteur de 3,35 milliards d’euros en 2025 et de 4,1 milliards d’euros en 2026.

18 milliards d’euros de dette Covid

Sans ces prélèvements, le solde de l’Assurance chômage aurait été positif de 2,7 milliards d’euros en 2026, estime l’organisme paritaire. Le bureau de l’Unédic a demandé au gouvernement de baisser ces ponctions pour 2026.


Cette situation empêche le régime de se désendetter, alors qu’il doit commencer en 2026 à rembourser la dette Covid de 18 milliards d’euros, contractée pendant la pandémie pour financer les mesures d’urgence. Pour faire face à ses obligations, il est contraint de recourir à de nouveaux emprunts, à un taux bien plus élevé que durant la crise sanitaire. Le poids de la dette va ainsi doubler entre 2022 et 2027, passant à 1,7 % des recettes du régime. Quant à la dette elle-même, elle devrait atteindre 60,8 milliards fin 2026, contre 48,2 milliards sans les prélèvements de l’État et la surcharge d’intérêts.


C’est la troisième année que les ponctions de l’État mettent dans le rouge les comptes de l’Assurance chômage. Comme il fixe par décrets de carence les conditions d’indemnisation, le gouvernement considère que les excédents, obtenus sur le dos des demandeurs d’emploi, reviennent à l’État, dénonce Michel Beaugas, secrétaire confédéral FO chargé de l’emploi.


Par ailleurs, les interlocuteurs sociaux attendent toujours de savoir s’ils seront appelés à négocier une nouvelle convention d’Assurance chômage. Le 17 octobre, le Conseil d’État, saisi par FO, a validé la légalité de la lettre de cadrage – qui n’a aucune valeur de contrainte –envoyée en août par le Premier ministre François Bayrou, et qui fixait une échéance au 15 novembre. Mais plus tard, si un décret de carence est pris, nous pourrons parfaitement le contester sur la base de cette lettre, précise Michel Beaugas.


ournaliste à L’inFO militante

Le bimensuel de la Confédération

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