
La commission exécutive de l’Union départementale FO de l’Isère, réunie le 27 janvier 2025, a discuté de la situation générale internationale, et nationale.
A l’heure où les guerres ne cessent de faire des victimes, la commission exécutive réaffirme la revendication inscrite dans l’ADN de Force Ouvrière « Pain, Paix et Liberté », et son exigence d’un cessez-le-feu permanent, d’arrêt de livraisons d’armes et de libération de tous les otages détenus partout dans le monde.
En Isère, la multiplication des plans sociaux, fermetures d’entreprises, réductions drastiques d’effectifs devraient inquiéter un gouvernement complètement absent, laissant des salariés sans emploi.
Ce nouveau gouvernement, avec à sa tête François BAYROU, nous explique être à la tâche pour « régler les problèmes des Français ». Et dans sa déclaration de politique générale le 14 janvier 2025, le premier ministre fait tout le contraire.
Il n’entend pas la majorité des salariés et de la population qui exige l’abrogation
de la réforme des retraites. Il n’entend pas les salariés qui revendiquent de réelles augmentations de salaires. Il n’entend pas les salariés des entreprises touchés par des plans de licenciements qui se multiplient. Il n’entend pas les agents de la Fonction publique qui revendiquent l’augmentation de la valeur du point d’indice et la création des postes nécessaires.
Ce gouvernement, tout comme le président de la République ne voit rien, et n’entend rien !
Ils poursuivent leurs politiques d’austérité destructrices en termes de conditions de travail et d’emploi. Ce gouvernement s’inscrit totalement dans la lignée des précédents, refusant de toucher aux grandes entreprises en les préservant des augmentations d’impôts et de cotisations sociales.
Sur la question des retraites, il renvoie la discussion aux partenaires sociaux qui se réuniront en « conclave», rebaptisé « concertation » pendant 3 mois, réaffirmant qu’il n’y aurait pas d’abrogation.
En l’absence d’accord, le premier ministre a annoncé qu’il appliquerait la réforme telle quelle. Quelle honte, alors même que le gouvernement d’Elisabeth BORNE avait fait passer cette réforme à grands coups de 49-3, contre l’avis majoritaire des salariés, et l’ensemble des organisations syndicales de salariés.
La volonté du Premier ministre est claire : faire porter aux organisations syndicales la responsabilité de cette réforme.
Pour la CE de l’Union Départementale FO de l’Isère, le mandat est très clair : abrogation.
Nous ne changerons pas d’un pouce. FO doit garder son cap. La position de notre organisation syndicale doit être précise : oui à la négociation, mais non à des aménagements des lois et réformes destructrices pour les salariés et les emplois.
Le seul préalable à toute discussion sur les retraites reste l’abrogation de la réforme.
Pour la commission exécutive de l’UD FO de l’Isère, notre rôle n’est pas de faire en sorte qu’il y ait « union sacrée pour l’intérêt général ». Notre rôle est de défendre dans toutes les situations et circonstances les revendications des salariés. Notre place n’est pas dans ce simulacre de négociation, et ce n’est pas en le nommant « concertation » que ce « conclave » changera de nature. FO doit en sortir.
C’est le mandat que nous confient nos adhérents.
Déclaration adoptée à l’unanimité

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