🔴📷Comité général FO38 : Photos et discours du secrétaire Général FO38
- FO38

- 10 déc.
- 15 min de lecture
Camarades, bonjour à tous et au nom du bureau de l’UD, bienvenue à ce comité général de l’union départementale !

Bienvenue à Michel BEAUGAS, qui représentera le bureau confédéral. C’est un vrai plaisir de t’accueillir mon cher Michel pour partager nos débats et de les présider.
Je souhaite également souligner la présence de Cyrille LAMA, secrétaire confédéral également et isérois. Cyrille est aussi là comme adhérent de son syndicat de de base ici en Isère.
Je tiens également à remercier très sincèrement Sylvie et Stéphanie qui vous accueillent à l’Union Départementale, qui nous aident au quotidien et que nous sollicitons au max de ce que le code du travail nous permet de faire !
Comme j’aime à le rappeler, elles sont la cheville ouvrière, le couteau suisse de notre structure syndicale ! Merci à elles ! Merci également aux camarades bénévoles : Dominique qui nous aide tous les mercredis, Gisèle, Patricia et Jean-François. Merci à Jacques notre mémoire en lien avec le code du Travail, merci à tous les camarades qui ont des mandats de défenseurs syndicaux, conseillers du salariés, Conseillers prud’hommes, administrateurs à la CAF, à la CPAM….et j’en oublie.
Un grand merci à tous les Camarades, à tous les militants, qui sont présents aujourd’hui, à toutes et tous qui militent au quotidien dans vos entreprises, vos administrations, militants et adhérents de tous secteurs et de toutes professions, pour développer et faire vivre notre Union départementale. Enfin merci aux camarades du bureau pour leur présence et leur disponibilité.

🎗️ Solidarité avec nos camarades emprisonnés
Mes camardes, je souhaiterais également que nous ayons une pensée pour nos camarades Cécile Kolher et Jacques Paris, emprisonné depuis mai 2022 en Iran alors qu’ils faisaient un voyage touristique. Depuis plus d’un mois, ils sont enfin sortis de prison, en résidence surveillée à l’ambassade de France de Téhéran, mais restent interdits de rentrer en France. Nous demandons la libération sans condition de nos camarades. Et je profite de ce comité général pour indiquer que nous ne les oublions pas !
Mes camarades, la situation nationale et internationale est critique. Celle de notre département également.

🪙 Un budget de guerre contre la classe ouvrière
En ce moment c’est un véritable budget de guerre contre la classe ouvrière qui est discuté à l’Assemblée nationale et au sénat.
7 milliards de plus pour la guerre, autant en moins pour notre protection sociale collective, pour nos services publics, pour nos écoles, pour la santé, bien au-delà des5,5 milliards de coupes budgétaires prévues par Bayrou au mois de juillet dernier.
300 000 étudiants vont voir amputer leur aide au logement de 100 à 150 €, 1,3 million de personnes en situation de handicap vont subir la dégradation de leurs conditions d’existence compte tenu du gel de l’Allocation Adulte Handicapé. De la même manière,1,8 million de Français au RSA vont être privés d’une partie de leur pouvoir d’achat. Le gouvernement s’en prend même à la prime de Noël pour les bénéficiaires du RSA sans enfant afin de réaliser 200 millions d’économies. Par contre, pour les milliardaires, c’est jackpot ! Ils peuvent dormir sur leurs deux oreilles, continuer à percevoir leurs dividendes et profiter des 211 milliards d’aides de l’État et d’exonérations des cotisations sociales, attribuées sans conditions ni contre parties.
À ce sujet, la propagande insiste sur les 23 milliards de « trou » de la Sécurité sociale. Mais que pèsent ces 23 milliards à côté des 80 milliards d’exonérations de la Sécurité sociale ? Qu'en est il véritablement de ce trou, ? Il a été artificiellement créé. Ce n'est ni l'hôpital, ni les malades qui en sont responsables. En revanche, c'est à la Sécu que s'attaque l'exécutif, capable de fêter les 80 ans de verre vieille dame qui nous protège tout en tentant de la détruite. Le problème est bien un manque de recettes, pas de dépenses. la Sécurité sociale est devenue le créancier des désengagements de l’État.
🗳️ Gouvernement, retraites et pseudo « dialogue social »

Le président de la République et le premier ministre sont au plus bas dans les sondages d’opinion. Ils ne tiennent qu’à un fil et pourtant, ils continuent de « cogner comme des sourds » contre les plus démunis, contre les salariés, contre nos droits et acquis. Certains à l’Assemblée nationale misent sur une inflexion de la politique gouvernementale. Ceux-là même qui ont crié victoire lorsque le Premier ministre a annoncé la « suspension » de la réforme des retraites, suspension qui est en fait un simple décalage d’une année de la mise en place de la réforme des retraites, que des millions de salariés ont combattue. Une duperie, avec à la clé, le gel des pensions en2026 et un tour de vis supplémentaire en 2027 : une simple revalorisation de 0,4 %avec une inflation prévue à 1,75 % ! Cherchez l’erreur.
En saluant la suspension comme étant « une première avancée » (20 octobre dernier),les organisations syndicales ont, à leur façon, donné une certaine légitimité à cette opération. Pour notre part dans le bureau de l’UD, cela pose problème. Une avancée alors même que la CFDT déclarait, une semaine avant, que la suspension était « une vraie victoire » et qu’elle ouvrait la porte à un « débat sur l’avenir des retraites », un débat, non plus pour obtenir l’abrogation de la réforme des retraites, mais pour obtenir une réforme universelle par points. Ce n’est donc pas un hasard, si le ministre du Travail, Jean-Pierre Farandou se prononce pour la reprise de discussions autour d’un système à points pour le régime de base et d’une part de « capitalisation ».Il annonçait le 21 octobre : « Le moment est venu d’ouvrir tranquillement un débat serein […] sur les régimes. […] Le régime par répartition, c’est le grand régime historique français, c’est celui que nous connaissons depuis l’après-guerre […].D’autres alternatives sont possibles, elles ont été explorées il n’y a pas très longtemps.»
Et pour nous faire avaler tout cela, le 1er ministre nous refait le coup du « dialogue social » auquel personne ne croit plus. Tout simplement parce que pour discuter il faut être au moins deux. Or, il appelle les organisations syndicales et patronales à venir discuter « travail et retraites » dans une énième conférence sociale. L’objectif est de nous associer à la casse de notre Sécurité sociale et de nos retraites. Il voudrait aussi que nous l’aidions à « moderniser le marché du travail », c’est-à-dire à adopter une loi travail bis dans le prolongement de la loi El Khomri et des ordonnances Macron pour imposer de nouvelles attaques contre le Code du Travail et encore attaquer nos droits, nos acquis. Notre confédération a refusé de participer au premier conclave au printemps dernier, ce n’est pas pour participer aujourd’hui à une nouvelle conférence. Le secrétaire général Frédéric Souillot s’est exprimé sur ce sujet : « je ferme la porte sur la retraite à points ».Continuons donc sur cette voie.

🛡️ Sécurité sociale, retraites et laïcité
Mes camarades, cette année, nous fêtons plusieurs anniversaires. Nous célébrons les 80 ans de la Sécurité sociale. La devise des fondateurs à l’origine de la sécu en 1945 « cotiser selon ses moyens, recevoir selon ses besoins » est une grande leçon de solidarité que nous ne devons pas oublier. C'est dans une France exsangue et ruinée, au sortir de la 2nde guerre mondiale qu'elle a été créée. Créée et immédiatement attaquée.
Nous ne devons pas l’oublier pour pouvoir tout mettre en œuvre pour la défendre particulièrement au moment où le gouvernement a annoncé vouloir discuter d’une «réforme d’ampleur du financement de la protection sociale ».Ce qu’il veut c’est la casser pour lui substituer l’individualisation, la retraite à points, les assurances privées et la capitalisation. Mes camarades ce n’est ni plus ni moins que le vieux rêve du patronat qui n’a jamais accepté le principe de solidarité assuré par nos cotisations. Alors oui, comme l’a dit Marc Blondel en 1995 « La sécu mérite bien une grève générale »Mes camarades, à l’heure actuelle où tout le monde s’interroge de l’action efficace pour faire aboutir nos revendications, une chose est certaine : on ne décrète pas la grève générale, mais elle se construit en aidant la classe ouvrière à prendre en mains ses propres affaires en réunissant les salariés dans les assemblées générales qui décident et organisent l’action. Nous célébrons également les 120 ans de la loi sur la laïcité de 1905 de séparation de l’Eglise et de l’Etat, elle aussi remise en cause, notamment au travers de l'actualité récente et les scandales des établissements scolaires Bétharram et Stanislas qui ont mis en avant le laxisme de l’Etat et sa responsabilité. Elle est remise en cause également par la loi sur le séparatisme qui vise à instaurer une idéologie d’état faussement parée des atours de laïcité pour mieux stigmatiser une partie de la population. Plus que jamais nous devons réaffirmer les revendications constantes des partisans de la laïcité : « fonds publics à l’école publique, fonds privés à l’école privés »ainsi que notre position traditionnelle d’exigence d’abrogation de toutes les lois anti-laïques et de la loi séparatisme.

🌍 Guerres, paix et internationalisme
Au niveau international, la situation est plus qu’anxiogène. Gaza et la Palestine avec plus de 65000 victimes civiles, le conflit entre l’Ukraine et la Russie, avec des centaines de milliers de victimes de part et d’autres. Concernant la Palestine, je me félicite du courrier adressé par Frédéric Souillot la semaine dernière au Président Français pour exiger le cessez-le-feu immédiat, l’arrêt des bombardements et du blocus de Gaza, la mise en place d’un véritable corridor humanitaire sous l’égide des nations unies, la rupture des relations diplomatiques avec Netanyahu et son gouvernement, la libération de tous les otages. Oui c’est la seule façon d’arrêter ce génocide qui se déroule avec la complicité et sous le contrôle de Trump. En Ukraine et en Russie, ce sont les travailleurs qui paient le prix fort ! Ce sont ces travailleurs qui voient leur enfants Ukrainiens et leurs enfants Russes, enrôlés de force pour aller se battre et qui subissent dans le même temps la remise en cause de leurs droits et de leurs acquis dans leur propre pays !
Mes camarades le Premier Ministre s’est illustré en indiquant que la guerre en Ukraine était une « opportunité pour les entreprises françaises ». C’est également une très bonne opportunité pour saccager les droits et les acquis des travailleurs en France puisque le budget 2026 devait consacrer 57,1 Milliards d’euros pour le ministère des armées contre 32 Milliards en 2017 et qu’il doit atteindre 100 Milliards en 2030.C’est donc bien au nom de la guerre et des milliards d’euros engagé dans les budgets militaires que Macron et ses gouvernements justifient les attaques contre les services publics et la Sécurité sociale. En nommant Lecornu 1er Ministre, ex ministre des armées, Macron n’a pas l’intention de nous rassurer sur sa vision va-t’en guerre. Mes camarades, fidèle à cette tradition pacifiste et internationaliste, nous pensons que pas un centime ne dois aller à la guerre! L’argent doit servir pour nos salaires, pour nos écoles, pour nos hôpitaux, pour nos services publics, pour nos prestations sociales! L’expression « Pain, paix, liberté »rappelle l’engagement historique de FO, incarné dès ses origines par son fondateur Léon Jouhaux. Le combat contre les guerres et les génocides, c’est l’ADN de FORCEOUVRIERE. Notre organisation peut être fière d'avoir eu un de ses fondateurs et pas n'importe lequel qui a obtenu le prix Nobel de la paix en 1951. Qui dans son discours disait «Le Congrès, de 1898 déclarait «Considérant que les peuples sont frères et que la guerre est la plus grande calamité de l’humanité, «Constatant que la paix année mène tous les peuples à la ruine par le surcroît d’impôts créés pour faire face aux énormes dépenses des armées permanentes; ». Ses paroles résonnent aujourd'hui encore. Et il disait celaen 1951 dans une période tout aussi trouble.

🧱 Pouvoir, réformes et attaques contre les droits
Je parlais du premier ministre Lecornu : c’est le seul homme qui a participé à tous les gouvernements d’Emmanuel Macron depuis 2017. Il est comptable de toutes les politiques et de toutes les réformes menées depuis le début. Pour rappel, il était en charge du grand débat lors du mouvement des Gilets Jaunes : aucun retour !C’est également lui qui a envoyé le GIGN et le Raid contre les manifestants guadeloupéens lorsqu’ils manifestaient contre la vie chère. Alors lorsque qu’il annonce qu’il va mener une politique de rupture et un changement de méthode. Nous ne le croyons pas ! Il veut poursuivre les mêmes politiques rejetées dans la rue et dans les urnes.
Refus de répondre à la demande d’abrogation de la réforme des retraites exigé par les millions de travailleurs qui ont manifesté en 2023,
Refus d’entendre l’exigence d’augmentation immédiate du SMIC et des salaires alors que près de 10 Millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté et que, sous la mandature de Macron, le patrimoine des 500 plus grosses fortunes de France a été multiplié par 14 passant de 80 Milliards à 1 128 Milliards d’euros et que les aides aux entreprises sont devenues le premier poste du budget de l’Etat avec 210 Milliards d’euros par an.
Il voudrait nous faire croire que la dette serait de la responsabilité des jeunes qui étudient trop, de la responsabilité des chômeurs qui perçoivent trop, d’où une nouvelle réforme de l’assurance chômage pour durcir les conditions d’affiliation (durée de travail minimale plus longue, période de référence raccourcie) et réduire encore la durée et le montant de l’indemnisation, de la responsabilité des travailleurs qui ne travaillent pas assez et qui se soignent trop d’où les attaques contre la santé, l’hôpital public et la sécurité sociale, ou encore de la responsabilité des retraités qui gagnent trop, d’où la suppression de l’abattement de 10%, et j’en passe !Nous devons refuser ce bourrage de crâne, ce discours culpabilisateur. Ce n’est pas aux travailleurs et à leur famille de payer la facture !Ce que nous vivons, c’est, aussi et surtout la violence d’Etat contre les revendications légitimes des travailleurs. Nous avons vu ces dernières années, s’accélérer la marche inquiétante de la remise en cause des libertés démocratiques et syndicales. Nous l’avons vécu tout au long du combat contre la réforme des retraites avec la poursuite devant les tribunaux de milliers de militants syndicalistes !Nous le voyons aujourd’hui avec la multiplication des sanctions prises par les patrons contre nos délégués syndicaux comme chez Intermarché Saint-Martin-d’Hères, Lynred (entreprise relevant de la Métallurgie) ou SEMIDAO (Services publics et de Santé-branche Santé privée).Cette violence d’ailleurs du Patronat, c’est par exemple la situation plus que dégradée de la Clinique Mutualiste avec un patron voyou ayant agi avec la complicité de l’Agence Régionale de la Santé donc de l’Etat.
Alors Camarades, comme organisation syndicale indépendante des partis, des philosophies, des religions et des patrons, nous sommes fondées à partir du moment où nous l’avons décidé dans nos instances à porter en toutes circonstances et en tous lieux nos revendications. Indépendance, ne signifie pas apolitisme.
📜 Charte d’Amiens, réindustrialisation et emplois
Pour notre part, nous continuerons à affirmer pleinement notre attachement à la Charte d’Amiens, à la base de nos statuts et de notre organisation syndicale, parce que nous ne sommes pas indifférents à la forme de l’Etat et qu’il ne peut y avoir de syndicalisme libre et indépendant sans démocratie. S’attaquer aux libertés des uns, c’est s’attaquer aux libertés de tous qui est en danger. Par ailleurs, le gouvernement veut nous parler de la « réindustralisation ». Qu’il impose déjà l’arrêt des licenciements dans les entreprises qui ont bénéficié allègrement des aides de l’état sans aucune contrepartie comme à Valéo à Saint Quentin Fallavier, ou chez Teisseire. Pour Teisseire, c’est environ 500 000 euros par an de Crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE), des aides publiques qui n'ont au final pas du tout protégé l'emploi, puisque plus de 200 personnes sont aujourd'hui menacées de chômage.
Pour avoir dans sa poche les organisations syndicales, le premier ministre a écrit qu’il veut mettre en œuvre des « actions volontaristes pour rehausser le taux de syndicalisation en France ».Mais qu’il commence par imposer partout le CDI comme contrat normal et général de la relation de travail et qu’il mette fin au travail précaire et nous lui montrerons que les travailleurs débarrassés du chantage à l’emploi seront disposés à s’organiser avec nous. Mes camarades, tout ça n’est pas exhaustif mais vous l’avez compris nous n’avons rien à attendre de ces propositions de discussion.
En ce moment, la discussion a lieu au parlement : nous savons ce que nous a coûté la non-censure du budget Bayrou en 2025 : une nouvelle année de gel des salaires, des suppressions de postes dans l’enseignement, aux finances publiques, la fermeture, l’hôpital public à l’os et puis bien sûr la poursuite de la réforme des retraites. Mes camarades, alors que la mémoire du mouvement sur les retraites sont encore extrêmement vives, alors que la colère est immense, nous ne serons pas les subsidiaires du gouvernement !Nous sommes et serons aux côtés des salariés, de la jeunesse, des retraités, des chômeurs, des précaires, en appelant à la grève et à rejoindre les initiatives décidées partout. Car nous sommes convaincus de la nécessité de réaliser la jonction entre les citoyens mobilisés et le mouvement syndical pour élargir et amplifier le rapport de force. J’en veux pour preuve la puissance du 10 septembre, les 500 000 manifestants partout en France, plus de 20 000 à Grenoble qui ont permis la puissance de la grève et des mobilisations du 18 septembre à l’appel des organisations syndicales.
✊ Mobilisations, grèves et stratégie syndicale
La puissance des mobilisations du 10 septembre et du 18 septembre démontre que les travailleurs et la jeunesse ne veulent plus subir la politique anti sociale d’Emmanuel Macron, elle démontre l’état d’esprit qui anime la classe ouvrière qui cherche les moyens d’actions efficaces, qui cherche surtout comment dépasser les obstacles qui empêchent la vraie confrontation pour faire aboutir les revendications. Mes camarades, la mobilisation du 2 octobre, largement en deçà de celle du 18septembre, a été utilisée par le gouvernement, pour dire que le mouvement s’essouffle et pour justifier le maintien de ce gouvernement pétri d’austérité. Elle est ou sera également utilisée par tous ceux qui ne veulent rien faire, la CGT et la CFDT en tête, pour expliquer que les salariés ne veulent pas se mobiliser camouflant ainsi leur propre trahison. Pour notre part, nous ne chercherons pas les responsabilités là où elles ne sont pas. Le fait que la mobilisation du 2 octobre soit moins massive que celle du 18septembre démontre que les salariés ne veulent plus des journées « saute-mouton ».Les 14 journées de grèves et de mobilisations contre la réforme des retraites en 2023,tout aussi historiques qu’elles ont été, n’ont pas permis de gagner. Elles restent gravées dans la mémoire des salariés. Ils ont très bien compris que Macron se foutait royalement de ces mobilisations d’un jour, de cette stratégie des temps forts. Alors nous devons en tirer les enseignements, il faut rompre avec la mécanique des journées d’action isolées. C’est pour cette raison que nous n’avons pas appeler à manifester mardi 2 décembre. Les grèves gagnantes, ce sont celles qui sont décidées dans les assemblées générales, et reconduites jour après jour pour obtenir satisfaction. C’est pourquoi, j’estime que notre confédération a eu raison de proposer à l’intersyndicale d’appeler à la grève les 1er, 2 et 3 octobre, même si cela a été refusé par les autres organisations syndicales. Nous avons montré ainsi aux travailleurs la disponibilité de notre organisation pour aider réellement la classe ouvrière à prendre en main ses propres affaires pour gagner !
🚩 FO en Isère : développement, élections et représentativité
Mes camarades avant de vous laisser la parole et parce qu’il faut se donner les moyens pour mettre en œuvre notre orientation, tout au long de cette année écoulée, nous avons œuvré pour développer partout FORCE OUVRIERE. Sur le cycle de représentativité syndicale 2021/2024, FO a progressé de près de 1point.Le cycle de représentativité a redémarré en 2025 et les premiers résultats des élections CSE du nouveau cycle de représentativité syndicale dans le privé 2025/2028 sont également très encourageants.
Depuis janvier, nous enregistrons de nouvelles implantations et des élus chez AHLSTROM La GERE en nord-Isère (bâtiment), chez DHL, chez TRIXELL-THALES, chez PERRAUD Cremieu. Nous restons très implantés et majoritaires dans les stations de sports d’hiver dans les remontées mécaniques. Un delta positif sur les adhésions avec une réelle volonté de créer des sections et syndicats et monter des listes FO en 2026. Cette dynamique est également là dans le secteur public avec une réelle dynamique dans la santé publique (création de syndicats dans des EPAHD, collectivités, création du syndicat FO des isolés territoriaux, …Ces résultats sont bien évidemment à mettre au crédit des militants et des élus FO qui ont su, par leur travail revendicatif, susciter la confiance des salariés de leur entre prise. Ils sont également à mettre au crédit de tous les salariés qui ont décidé de se présenter sur les listes FO pour les élections CSE. Enfin ils sont aussi à mettre au crédit de l’activité interprofessionnelle des militants de l’Union Départementale qui ont participé à la négociation de nombreux protocoles d’accord pré-électoraux. Je n’oublie pas que nous sommes d’ores et déjà pleinement engagés dans la préparation et pour la réussite des élections Fonction publique de décembre 2026.Mes camarades, quand nous sommes proches des salariés, quand nous sommes attentifs à leurs revendications, quand nous ne trahissons pas le mandat qui nous a été confié, alors nous sommes en phase avec les aspirations des travailleurs ! Alors mes camarades, ne lâchons rien !!Je tiens d’ailleurs à remercier le travail fait dans nos Unions Locales, notamment Voiron et Bourgoin-Jallieu. Merci aux camarades mobilisés pour redonner vie à ces structures. Nous ne pouvons compter que sur notre capacité à regrouper autour de nous pour gagner sur nos revendications !Nous le savons nous ne sommes rien quand nous sommes isolés dans nos syndicats! Mes camarades, participez aux stages organisés dans les locaux de l’Union Départementale et des UL, participez aux réunions interprofessionnelles organisées parles Unions Locales, invitez-y les adhérents, vos collègues, c’est également ainsi que nous renforcerons Force Ouvrière. Nous n’avons pas vocation à rester minoritaires.
🔴 Conclusion militante et appel à l’action
Camarades, j’ai été un peu long. Beaucoup d’entre vous savent à quel point je suis bavard. Mais maintenant c’est à vous !!!Libre et indépendants nous sommes, libres et indépendants nous devons rester ! Vive l’union départementale FORCE OUVRIERE DE l’Isère Vive la confédération générale du travail Force Ouvrière !


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