Dans notre département comme dans tout le pays, depuis le 19 janvier la mobilisation contre la réforme des retraites prend de l’ampleur. Des vagues entières se lèvent, en grève, en manifestation, les salariés du public comme du privé, les chômeurs, les retraités, les jeunes…
Parce qu’ils refusent la régression sociale.
Parce qu’ils refusent la précarité généralisée que le gouvernement met en place. Parce qu’ils refusent de perdre leurs droits !
Non à la réforme des retraites ! Non à la réforme de l’assurance chômage !
Non aux chèques énergie et autres.
Nous ne sommes pas des mendiants : nous sommes des travailleurs qui voulons vivre dignement de notre travail, de notre salaire. Pour l’augmentation générale des salaires et des pensions ! Nous avons des droits et nous voulons les faire respecter.
Rien n’a jamais été un cadeau pour la classe ouvrière : ce que nous avons aujourd’hui, c’est ce que les travailleurs ont porté, unis : leurs revendications pour la justice sociale.
Les retraites, la mère des batailles pour FO, ont été acquises dans le passé par le rapport de force imposé aux gouvernements et aux patrons. Et ils ont gagné. C’est ce que nous faisons de nouveau aujourd’hui !
Ensemble, nombreux, unis et déterminés, nous allons gagner !
Nous ne sommes pas dupes : plus le gouvernement essaie de vendre sa réforme, plus ses arguments apparaissent pour ce qu’ils sont : des mensonges ! Et pourtant Macron et ses ministres continuent… pour nous imposer la régression sociale généralisée. Ce projet de réforme n’est pas un remède, c’est un poison ! Le rejet est majoritaire dans la population… Alors ils s’affolent. Ils veulent presser le pas parce qu’ils savent que l’opposition à ce projet de contre-réforme est plus forte et plus massive qu’elle ne l’a jamais été.
Avec toutes les autres organisations syndicales, FO l’a dit et le redit : C’est NON !
Ils peuvent continuer d’agiter le chiffon rouge d’un pseudo déficit de notre système de retraite… C’est démontré : les paramètres utilisés pour leurs calculs sont faux. En revanche, d’autres chiffres, cachés mais très officiels, sont bien réels : 150 milliards d’exonérations de cotisations sociales pour les patrons sans contrepartie, 60 milliards de dividendes versés aux actionnaires ! Mais le gouvernement refuse de taxer les superprofits, il continue à exonérer les grands patrons, il refuse de conditionner les aides aux entreprises… Tout pour les ultras-riches, ceinture pour les plus modestes ! Il veut nous faire payer la crise.
Depuis le 19 janvier, c’est clair : nous disons tous NON !
Il nous faut maintenir la pression. Dans plusieurs facs, les étudiants ont tenu des AG massives hier pour décider : c’est ce chemin qu’il faut prendre. Organisons-nous – et poursuivons le combat jusqu’au retrait !
On a raison donc on ne lâche rien ! Ensemble, on va gagner !
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