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11 février: le refus de la réforme des retraites est toujours là!

Ce samedi 11 février, les manifestations organisée en Isère contre le projet de réforme des retraites ont rassemblé de nombreuses personnes, salariés, retraités, jeunes, familles, demandeurs d'emploi!

IL étaient 25 000 à Grenoble, 1500 à Saint-Marcellin, plus de 3500 à Vienne, plus de 3500 à La Tour du Pin.




Partout les manifestants ont scandé des slogans contre le projet de réforme.

« Les retraites, elles sont à nous, on s’est battus pour les gagner et on se bat pour les garder ! »

« Borne, Macron, votre projet ? On n’en veut pas ! On veut le respect de nos droits ! »

Avec pour conclure, toujours : « Retrait, retrait du projet Borne-Macron ! »

Des manifestants inquiets des conséquences qu'auraient cette réforme si elle passait sur leur carrière mais également sur l'avenir de leurs enfants.



A la fin de la manifestation à Grenoble, les Organisations syndicales ont pris la parole. Voici celle de FO lue par Philippe BEAUFORT, secrétaire général de l'UD FO Isère.


" Depuis le 19 janvier, nous sommes des millions de manifestants en France et des dizaines de milliers à Grenoble, à dire non au projet de réformes de NOS retraites.


Le 7 février a confirmé, s’il était encore nécessaire, notre très forte détermination. Et aujourd’hui, nous sommes encore plus nombreux, partout en France, à le redire.

Nous sommes des millions, exaspérés de ne pas être entendus par le gouvernement et un président de la république qui restent sourds.


Pourtant l’immense majorité de la population soutient plus que jamais la totalité des organisations syndicales professionnelles et de jeunesse qui s’oppose au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisations.

Plus de 9 travailleurs sur 10 rejettent la réforme, plus des 2/3 de la population soutiennent les mobilisations.


Cette réforme si elle est votée touchera tout le monde. 64 ans c’est prendre 2 ans ferme pour tous !

Les femmes seront les grandes perdantes. Avec cette réforme, elles devraient travailler encore plus longtemps.


Quant aux 1200 euros promis, c’est un mensonge ! Pour en bénéficier, il faudra avoir une carrière complète, avoir toujours travaillé à temps plein et avec un salaire autour du SMIC.


C’est la smicardisation à vie qu’on nous propose. Et ce sont 1200€ bruts. Comment vivre avec cela ?



Ils agitent le chiffon d’un pseudo déficit de notre système de retraite, c’est faux. Ce chiffre repose sur des calculs et paramètres faux. D’autres chiffres sont bien réels en revanche : 150 milliards d’exonérations de cotisations sociales pour les patrons sans contrepartie, 60 milliards de dividendes versés aux actionnaires.

Malgré cela, le gouvernement refuse de taxer les superprofits. Il refuse de conditionner ces aides aux entreprises. Ils veulent nous faire payer la crise.



L’inflation prend tout le monde à la gorge.

La précarité progresse.

Ils radient des chômeurs à tour de bras.

Ils refusent une augmentation générale des salaires.

Et nous devrions accepter encore que nos droits soient rognés, ceux de nos enfants, de nos proches ?

C’est hors de question : nous ne travaillerons pas plus longtemps pour gagner moins !


Aujourd’hui, nous sommes encore des millions, des femmes et hommes de ménage, des salariés et ouvriers de petites et grosses boîtes, des cadres, des fonctionnaires et agents publics, des aide-ménagères, des chômeurs, des jeunes et des retraités, syndiqués ou non.

Nous disons tous NON !


Si le gouvernement reste sourd et ne retire pas son projet, les parlementaires doivent prendre leurs responsabilités et voter contre !

Si le gouvernement reste sourd, la question qui se pose maintenant, c’est celle de l’amplification du rapport de force.

Si le gouvernement reste sourd, il portera la responsabilité d’un durcissement.

Si le gouvernement reste sourd, les organisations syndicales ont décidé, le 7 mars, d’appeler à mettre la France en arrêt, dans tous les secteurs.


Nous ne nous laisserons pas voler nos droits !

Poursuivons le combat jusqu’au retrait.

On a raison donc on ne lâche rien !

Ensemble, on va gagner ! "


jeudi 16 février, nouvelle manifestation.


L'intersyndicale nationale dans son communiqué le 11 février précise: "... si malgré tout le gouvernement et les parlementaires restaient sourds à la contestation populaire, l’intersyndicale appellerait les travailleurs et les travailleuses, les jeunes et les retraité.e.s à durcir le mouvement en mettant la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain. L’intersyndicale se saisira du 8 mars, journée internationale de luttes pour les droits des femmes pour mettre en évidence l’injustice sociale majeure de cette réforme envers les femmes.


L’intersyndicale se réunira le 16 février au soir. D’ici là, elle appelle le gouvernement à retirer son projet de loi et les parlementaires à prendre leurs responsabilités face au rejet massif de la population face à ce projet injuste et brutal." (ci-joint le communiqué intersyndical national du 11 février 2023).


Mobilisons partout. Organisons partout des réunions d'information syndicale pour informer et décider de la suite à donner à ce mouvement massif.



2023_02_11_Communiqué intersyndical_L’intersyndicale est prête à durcir le mouvement
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